Purple Nepenthès

French

Nourri à la sève de l'ère "grunge" et de toute la nutrition que la scène underground mondiale pouvait lui apporter, Purple Nepenthès, de son vrai nom Anthony Loublier, a cultivé un goût pour l'inaccessible et le déroutant. D'abord bassiste dans le groupe de rock progressif français "Echoes Of Reason" jusqu'à la sortie de son seul et unique album "Fate Is Beautiful" en 2009, il décide de se déraciner de sa normandie natale pour tenter une nouvelle floraison à Toulouse (France), où il retrouve un vieux compagnon de jardin, un DJ drum n'bass appelé Tomy Tong, qui l'initie à diverses bizarreries de la scène électronique.

Fort de cette nouvelle bouture, Purple Nep tente alors de rejoindre l'aventure de la production en home-studio, espérant devenir la mauvaise herbe dans les codes et les archétypes de la culture electro : l'idée est de redonner un côté organique à l'industriel, d'insuffler de la vie dans les circuits-imprimés, de chercher l'équilibre entre noirceur et serénité et de créer un pont entre la Nature et la technologie, Nature dont il intègre régulièrement des sons dans ses compositions.

Son style protéiforme, pour l'instant à cheval entre l'indus de Nine Inch Nails, le downtempo de Massive Attack, le rock de Fugazi et le trip-hop mal luné de Portishead, se créée à mesure que sortent ses nouveaux morceaux, comme autant de feuilles d'une plante hybride dont on ne connait pas encore la couleur ni la forme des pétales...

English

Nourished with the sap of the "grunge" era and all the nutrition that the world underground scene could bring him, Purple Nepenthès, whose real name is Anthony Loublier, has cultivated a taste for the inaccessible and the confusing. First bassist in the French progressive rock band "Echoes Of Reason" until the release of his only and single album "Fate Is Beautiful" in 2009, he decides to uproot from his native Normandy to try a new flowering in Toulouse (France), where he finds an old gardening companion, a drum n'bass DJ called Tomy Tong, who introduces him to various quirks of the electronic scene.

With this new cutting, Purple Nep tries to join the adventure of home studio production, hoping to become the weed in the codes and archetypes of the electro culture: the idea is to give back an organic side to the industrial music, to breathe life into the printed circuits, to look for the balance between darkness and serenity and to create a bridge between Nature and technology, Nature which he regularly integrates sounds into his compositions.

Its protean style, for the moment straddling between Nine Inch Nails' indus, Massive Attack's downtempo, Fugazi's rock and the moody trip-hop of Portishead, is created as his new pieces come out, as many leaves of a hybrid plant whose color and shape of the petals are not yet known...